Cecotto surprenant vainqueur, la FIA brille par son inexpérience !

Johnny Cecotto s’est adjugé une surprenante victoire à l’issue d’une première course marqué par de nombreux incidents que la FIA n’a pas su gérer, réduisant même d’entrée de jeu les espoirs de bien figurer pour certains pilotes. Jolyon Palmer et Felipe Nasr complète le Top 3 tandis que le poleman de la veille, Stéphane Richelmi, rattrape la bêtise de la FIA pour arracher le point de la 10e place.

Dès le début, on a senti que cette première course allait être compliqué à cause des deux drapeaux rouges survenus en F1 qui ont légèrement décalé les horaires des courses suivantes. Tout semblait plutôt bien parti à la fin du tour de formation mais ce n’était que le début d’une course qui allait illustrer l’incapacité des commissaires de la FIA à porter un véritable jugement. En effet, plusieurs voitures ont calé sur la grille lorsqu’elles ont rejoint leur emplacement, les commissaires de piste ont alors brandit les drapeaux jaunes mais le temps de réaction de la FIA a plongé le plateau GP2 dans l’incompréhension la plus total car les feux jaunes ont dans un premier temps étaient allumés avant que les feux verts apparaissent, on se demandait alors si Charlie Whiting ne s’était pas endormi sur la console de commande… Certains se sont finalement élancés d’autres comme Stéphane Richelmi ont attendu et sont restés coincer sur leur emplacement. Course d’ores et déjà compliquée pour Richelmi mais aussi pour les pilotes ART GP entre autre. Lorsque les GP2 prennent part à leur second départ, c’est le chaos avec des incidents à répetition et ce dès le premier virage où Stefano Coletti et Mitch Evans s’accrochent et manquent d’embarquer dans leur histoire Jolyon Palmer. Quelques kilomètres plus loins, Raffaele Marciello fait à nouveau parler de lui après son mauvais départ en s’accrochant avec les monoplaces du Hilmer Motorsport de Facu Regalia et Daniel Abt qui sont contraintes à l’abandon.

Lorsque la voiture de sécurité rentre au stand au 4e, la plus part des pilotes sont en pneus tendres à l’exception de certains pilotes comme Johnny Cecotto qui se sont élancés en pneus durs. Mitch Evans est repassé à son stand pour changer son aileron avant tandis que Nathanaël Berthon a mis pied à terre à cause d’un problème de freins. 2 tours plus tard, la plus part des hommes de tête s’arrêtent pour chausser les gommes les plus durs pour les 30 derniers tours, laissant Johnny Cecotto cavaler seul en tête. La course se poursuit sous les yeux des commissaires qui ont beaucoup de travail à cause des nombreux incidents. Kimyia Sato ne leur facilite pas la tâche et est le premier à écoper d’un drive-through pour vitesse excessive dans les stands. Dans la suite de la course, Alexander Rossi est contraint à l’abandon, trahi par sa mécanique, tandis que Tom Dillmann a failli tout perdre à cause d’un capot moteur qui se détache au fil des tours. Les commissaires lui brandissent un drapeau noir à point orange l’obligeant à repasser à son stand pour sécuriser sa monoplace. Le Français parvient à reprendre la piste. Après 27 tours couverts, Johnny Cecotto observe son arrêt obligatoire et repart entre Jolyon Palmer et Felipe Nasr, profitant de l’avantage des gommes fraiches et tendres, le Vénézuélien se débarrasse facilement de ses adversaires.

La hiérarchie ne change plus à l’issue du 28e tours quand Stéphane Richelmi rejoint son stand pour observer son arrêt, laissant la tête de la course à Johnny Cecotto. Quelques secondes avant, Daniel De Jong et Takuya Izawa ont allongé la liste des abandons. De Jong a assisté à la perte de sa roue lors de son tour de sortie tandis qu’Izawa a calé à son stand. A partir de cette instant, Johnny Cecotto n’a fait que géré sa course jusqu’à l’arrivée sans prendre de risque inutile pour décrocher un nouveau succès en GP2, presque 2 ans après son succès allemand en 2012. Jolyon Palmer s’empare de la 2e devant Felipe Nasr 3e. Julian Leal poursuit sa régularité en course et signe un nouveau Top 5 en prenant la 4e place en devançant Ryo Haryento. Pic, Binder, Ellinas, Dillmann, Quaife-Hobb se joignent au Top 10.

NB : A l’issue de la course, les pénalités sont tombés. Rene Binder, Stefano Coletti et Conor Daly ont écopé d’une pénalité de 20 secondes au terme de la course. Cette pénalité offre le point de la dixième place à Stéphane Richelmi et donne à Tom Dillmann la pole position pour la course 2 pour son retour en GP2, en remplacement d’Andrea Negrao. Daniel De Jong écope lui de 10 places sur la grille de départ de demain et s’élancera des stands pour avoir été relâché de manière dangereuse.

Le classement s’établit ainsi :

1	J. Cecotto	Trident	36	1:00:28.853
2	J. Palmer	DAMS	36	1:00:32.262	+3.409
3	F. Nasr	Carlin	36	1:00:32.603	+3.750
4	J. Leal	Carlin	36	1:00:34.981	+6.128
5	R. Haryanto	EQ8 Caterham Racing	36	1:00:44.748	+15.895
6	A. Pic	Campos Racing	36	1:00:45.695	+16.842
7	R. Binder	Arden International	36	1:00:46.535	+17.682
8	T. Ellinas	MP Motorsport	36	1:00:47.260	+18.407
9	T. Dillmann	Arden International	36	1:00:49.418	+20.565
10	A. Quaife-Hobbs	Rapax	36	1:00:50.118	+21.265
11	S. Richelmi	DAMS	36	1:00:50.313	+21.460
12	S. Coletti	Racing Engineering	36	1:00:50.700	+21.847
13	A. Markelov	RT RUSSIAN TIME	36	1:00:51.086	+22.233
14	S. Trummer	Rapax	36	1:00:51.657	+22.804
15	S. Vandoorne	ART Grand Prix	36	1:00:52.250	+23.397
16	M. Evans	RT RUSSIAN TIME	36	1:00:52.483	+23.630
17	C. Daly	Venezuela GP Lazarus	36	1:00:54.268	+25.415
18	S. Canamasas	Trident	36	1:01:11.622	+42.769
19	K. Sato	Campos Racing	36	1:01:17.506	+48.653
20	T. Izawa	ART Grand Prix	36	1:01:21.818	+52.965
	D. De Jong	MP Motorsport	26	44:09.777	DNF
	A. Rossi	EQ8 Caterham Racing	18	31:14.207	DNF
	N. Berthon	Venezuela GP Lazarus	4	8:41.808	DNF
	D. Abt	Hilmer Motorsport	1	2:58.190	DNF
	R. Marciello	Racing Engineering	0		DNF
	F. Regalia	Hilmer Motorsport	0		DNF