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Les premiers vainqueurs à Montréal !

Daniel Ricciardo est devenu le 105e pilote vainqueur en Grand-Prix de l’histoire de la Formule 1 !

Le Grand-Prix du Canada n’a, encore une fois, pas dérogé à ses traditions en offrant du spectacle, des rebondissements, et un heureux vainqueur. Daniel Ricciardo a décroché sa première victoire et entre dans le clan très fermé des 105 pilotes vainqueur sur le circuit de Gilles-Villeneuve. La nouvelle recrue de chez Red Bull succède à Pastor Maldonado, dernier premier vainqueur en date, et à Mark Webber, dernier Australien à s’être imposé en Formule 1. Depuis 1978, année de l’apparition du circuit de l’Ile Notre-Dame en F1, 5 pilotes y ont décroché leur premier succès avant Daniel Ricciardo.

8 octobre 1978 : « Une étoile locale est né ! »

Moins d’un mois après la tragique disparition de Ronnie Peterson lors du Grand-Prix d’Italie 1978, au cours d’un carambolage où est impliquée sa Lotus-Ford 79, la Formule 1 entame sa dernière épreuve de la saison 1978 sur le nouveau circuit de l’Ile Notre-Dame, au Canada. A l’issue des qualifications, Jean-Pierre Jarier, remplaçant du défunt Ronnie Peterson, impressionne tout le monde en s’adjugeant sa première pole-position en Formule 1 pour sa deuxième course au volant de la Lotus. Auteur d’une course solide où le Français mena 49 tours des 70 tours au programme, il dût abandonner à cause d’une perforation de son radiateur. La victoire d’un Québécois pour son tout premier Grand-Prix du Canada en F1, sur le nouveau circuit de l’Ile Notre Dame, est digne d’un scénario hollywoodien mais c’est bel et bien ce qui s’est passé après l’abandon de la Lotus, alors en tête. Gilles Villeneuve, nouvelle recrue de la Scuderia Ferrari, s’élance depuis la 3e place. Auteur d’un moins bon départ, il est obligé de se battre avec Alan Jones qu’il dépasse au 19e tour pour récupérer sa 3e place, puis 6 tours plus tard, la 2e place détenue par Jody Scheckter. Gilles Villeneuve entre dans l’histoire de la Formule 1 et décroche son premier succès pour sa première course à domicile, devant la monoplace de Jody Scheckter de l’équipe du Canadien Walter Wolf. L’autre Ferrari de Carlos Reutemann complète le Top 3.

18 juin 1989 : « La Belgique retourne au premier plan ! »

Depuis l’ère Jacky Ickx, plus aucun pilote de nationalité belge ne s’était imposé en F1. La dernière victoire d’un Belge remonte au Grand-Prix d’Allemagne 1972. La tendance s’inverse à l’occasion du 11e Grand-Prix du Canada à Montréal, 6e de la saison 1989. Afin de rajouter un peu de piment à cette saison 1989, après 4 victoires consécutives de la part de McLaren, la saison a besoin d’une course au résultat atypique et la pluie qui s’abat sur le Circuit Gilles Villeneuve est là pour assurer le spectacle et offrir le premier doublé Williams de l’année. Thierry Boutsen décroche son premier succès en F1 à l’issue d’une course riche en rebondissement qui a vu l’abandon des deux McLaren. Alain Prost est contraint de se retirer après seulement deux tours à cause d’une casse de suspension. La pluie présente offre aux écuries de tenter des coups de poker comme le fait Ayrton Senna en chaussant des pneus slicks à la fin du 4e tour. Mais la pluie qui s’intensifie, l’oblige à repasser en pneus pluies lors du 21e tour. Pendant ce temps, Ricardo Patrese et Derek Warwick se sont partagé la tête de la course mais le Brésilien revient au haut du classement dans le 39e tour après l’arrêt de ses adversaires. Tout semblait bien parti pour Ayrton Senna qui a, à porter de main, sa 4e victoire de la saison, mais le moteur Honda faillit et lui fait perdre espoir de bien figurer. Thierry Boutsen s’empare alors de la tête de la course jusqu’à l’arrivée pour décrocher son premier succès en F1 avec une trentaine de seconde d’avance sur son coéquipier Ricardo Patrese , en proie à des problèmes de fond plat.

11 juin 1995 « La fin de 91 Grand-Prix d’attentes ! »

Jean Alesi fête son 31e anniversaire lors de son 91e départ en F1. 5e temps en qualification, le Français a perdu des occasions de briller par le passé à cause de problèmes mécanique. La tendance semble s’inverser. Le pilote Ferrari bénéficie d’une bonne performance en début de course pour dépasser son coéquipier, Gerhard Berger, et Damon Hill dans le premier tiers de course. Il profite même du hors-piste de David Coulthard pour se placer 2e. La suite est connue de tous, Michael Schumacher est confortablement installé en tête, mais un problème sur sa Benetton l’oblige à rentrer à son stand au ralenti pour changer son volant. Jean Alesi récupère la tête de la course qu’il conservera jusqu’à l’arrivée et arrêtera sa monoplace à l’amorce de l’épingle. Le Français marque l’esprit de par sa première victoire, mais fait aussi triompher le n°27 au Canada, 13 ans après la disparition de Gilles Villeneuve. L’histoire retiendra aussi le premier double podium de Jordan-Peugeot grâce à l’abandon de Damon Hill et l’arrêt longuet de Michael Schumacher qui termine 5e.

10 juin 2007 « Lewis Hamilton : Maîtrise et férocité ! »

Après 5 courses, la Formule 1 attend impatiemment la victoire du nouvel espoir anglais : Lewis Hamilton qui tarde à venir ! Ferrari compte 3 victoires pour le moment, contre 2 pour McLaren grâce à Fernando Alonso. Mais la 6e semble la bonne. Lewis Hamilton décroche sa première pole position de la saison. L’Anglais bénéficie d’un très bon départ pour conserver la tête de la course, marquée par 4 voitures de sécurités. Rapidement, ses principaux adversaires tombent dans les pièges du circuit Gilles-Villeneuve. Fernando Alonso rate son départ et part un peu trop au large au premier virage. Plus tard, l’Asturien écope d’un stop-and-go pour un arrêt illégal lors de l’intervention de la voiture de sécurité. Sanction plus lourde pour Felipe Massa qui quitte la voie des stands alors que les feux rouges sont encore allumés, le Brésilien reçoit d’un drapeau noir et doit mettre pied à terre. Kimi Raikkonen ne parvient à faire qu’une 5e place avec une monoplace endommagée. Le Britannique parvient à éviter les embuches et obtient son premier succès partagé entre bonheur et doute quant à l’état de santé de Robert Kubica qui est violemment sorti à l’épingle. Le Polonais réapparait 3 semaines plus tard au Grand-Prix de France après avoir laissé son baquet à Sebastian Vettel aux Etats-Unis.

8 juin 2008 : « La revanche de Kubica ! »

Moins d’un an après son terrible accident, Robert Kubica fait son retour à Montréal, et quoi de mieux pour un retour que de signer le 2e temps des qualifications. A ses côtés : Lewis Hamilton qui aligne une seconde pole à Montréal, quelques semaines après son premier succès à Monaco. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu pour le Britannique. Lors d’un arrêt aux stands au cours d’une première voiture de sécurité, le pilote McLaren est un peu trop optimiste et oublie que des monoplaces sont arrêtés par les feux rouges. Le futur champion du monde 2008 percute Kimi Raikkonen et abandonnent tous deux. Felipe Massa ne pourra pas tirer parti des problèmes de ses rivaux, car, lui aussi, connait des problèmes avec un arrêt aux stands un peu long. Sans aucun problème, Robert Kubica rallie l’arrivée en première position et offre à BMW sont premier doublé grâce à la 2e place de Nick Heidfeld et son premier et unique succès en F1. Le pilote BMW prend alors le commandement du classement des pilotes et offre donc à la Pologne sa première victoire.

Qu’en sera-t-il pour Daniel Ricciardo ? Est-ce le début d’une longue série de victoire avec Red Bull ou un coup d’éclat, comme nous avons pu le constater avec certains pilotes au cours de cet article ?

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